Mars 1847. Floréal Krattz, qui se remet de la traque du redoutable Cogneur, se réjouit de retrouver, à son Casino littéraire, son vieil ami Thomas, devenu instituteur à Bellefontaine, dans les Vosges.
Thomas a le projet d’écrire un roman historique dont l’action se déroule en 1814, après la désastreuse campagne de Russie. À cette époque les armées hostiles à Napoléon ont passé le Rhin et des Cosaques errent dans les vallées vosgiennes.
Le roman de Thomas est basé sur une histoire vraie qu’il a recueillie (...)
François Hoff
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Les braises sous la cendre
5 juin 2020 -
Le cadavre dans le canal
9 mai 2017« Mademoiselle Wilhelmina Pierron, institutrice, se rendait à l’école Saint-Thomas, rue des Cordonniers, au petit matin, en longeant le bras de l’Ill sur le chemin de halage.
En passant sous le pont Saint-Martin, il lui sembla apercevoir, dans l’eau, sortant d’un bouquet d’algues, « à un pied de la berge, quelque chose comme une main ». Elle poussa un cri, mais nul ne l’entendit, car elle était seule. En arrivant à son école, elle informa sa directrice, qui haussa les épaules. »
En cet hiver 1846, (...) -
Floréal Krattz
9 mai 2017« La découverte soudaine des documents Krattz a d’abord causé un intérêt poli dans les milieux érudits. Puis, avec la publication du premier volume du Journal de notre « écrivain inconnu », et surtout les belles éditions, financées par le Conseil Régional, de ses Contes d’almanach, de ses Nouvelles fantastiques, de ses Poésies diverses et de son grand roman historique Fabricius ou les partisans d’Altitona, un succès populaire de bon aloi fut au rendez-vous.
Le scandale provoqué naguère par François Hoff, (...) -
Les Mystères de Strasbourg
13 septembre 2013Vendredi 2 octobre 1846. Minuit.
« J’allais souffler ma chandelle et me coucher. J’ai jeté un dernier regard par la fenêtre avant de la fermer. La lumière lointaine brillait toujours. La jeune fille a réapparu.
Elle se protège le visage du bras gauche, et tend l’autre en avant. Elle recule. Un homme surgit à gauche, noir, le bras levé. Il lui prend le poignet d’une main. Il lève l’autre bras. Un éclair d’acier. Une sorte de couperet. Il la frappe sur le bras ; la lame se relève, sanglante, puis s’abat (...)