Essayiste
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Olympia Alberti
Olympia Alberti est docteur ès lettres en littérature comparée et membre du jury international du prix Prométhée, qui couronne chaque année un manuscrit de nouvelliste.
Avec un Prix de Poésie de l’Académie Française pour ses deux premiers livres de poésie, le Prix des Créateurs pour son premier roman (Un Jasmin ivre), un prix de l’essai de la Société des Gens de Lettres pour Rilke Sans Domicile Fixe et le Prix de la Critique Littéraire Émile Faguet de l’Académie Française pour Giono, le Grand Western, l’œuvre d’Olympia Alberti est reconnue pour son exigence et sa profondeur.
Olympia Alberti vit à Nice et à Paris.
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Jean-Philippe Atzenhoffer
Titulaire d’une thèse de doctorat réalisée sur le thème de l’économie de l’environnement, Jean-Philippe Atzenhoffer enseigne dans différentes institutions du supérieur à Strasbourg.
Engagé dans le développement économique et institutionnel de l’Alsace, il a co-fondé le Club Perspectives Alsaciennes (CPA) en 2015, et participe aux activités de l’association de Prospective Rhénane (APR) et du Cercle d’Économie d’Alsace (CEA).
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Gabriel Braeuner
Gabriel Braeuner est historien. Né en 1948 à Strasbourg, il a été archiviste de la ville de Colmar (1971-1980), directeur des affaires culturelles (1980-1993) puis directeur général adjoint des services de la ville de Colmar (1993-2008). Chevalier des arts et lettres, il est président de l’Association des Amis de la Bibliothèque humaniste de Sélestat, vice-président de l’Académie d’Alsace et membre du comité de la Fédération des Sociétés d’histoire et d’archéologie d’Alsace, responsable des relations transfrontalières. Président du Rotary club de Sélestat 2012-2013, il est vice-président de l’Association Espoir de Colmar qui s’occupe des déshérités et personnes en difficulté. Il a été nommé, en juin 2013, membre correspondant de la Kommission für geschichtliche Landeskunde in Baden-Wurtemberg. Membre du comité du Réseau des société d’histoire du Rhin supérieur (Netzwerk der oberrheinischen Geschichtsvereine), il a organisé, en octobre 2013, le deuxième colloque d’histoire transfrontalière à la Maison de la Région de Strasbourg et s’est vu décerner, en 2014, un Bretzel d’or par l’Académie des Sciences et traditions d’Alsace pour ses contributions à l’histoire d’Alsace. Il a également été le coorganisateur du colloque » Beatus Rhenanus (1485-1547) de Sélestat et une réforme de l’Eglise : engagement et changement » qui s’est tenu à Strasbourg et à Sélestat le 5 et 6 juin 2015.
Passionné d’histoire européenne et notamment franco-allemande, il s’est spécialisé dans l’histoire du XVe-XVIe siècle ( Humanisme et Réforme), dans l’histoire culturelle de l’Alsace au XVIIIe siècle, de la période du Reichsland et de l’occupation nazie Collaborateur régulier de la revue régionale Saisons d’Alsace pour laquelle il a écrit de nombreux articles, il tient des chroniques régulières d’histoire dans les journaux DNA et AlSACE et dans la revue Espoir de l’association Espoir où il traite des questions relatives aux thèmes de « Culture et solidarité » et « Culture et marginalité ». Il est également le rédacteur de la publication de l’association des Amis d’Edmond Gerrer.
Source : http://www.histoires-alsace.com
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Janine Elkouby
Janine Elkouby est agrégée de lettres classiques. Elle donne depuis de nombreuses années, en France, en Belgique, en Suisse, des cours et des conférences sur le thème des femmes dans le judaïsme.
Son travail est empreint de son engagement pour la cause des femmes dans le judaïsme et pour la compréhension mutuelle entre les cultures.
Elle contribue au mensuel Information Juive, dans lequel elle publie régulièrement des Chroniques Bibliques au Féminin.
Son premier roman, Passés composés, publié en 2003, a été traduit en serbe en 2007.
Elle est engagée dans le dialogue interreligieux et préside la section strasbourgeoise de l’Amitié judéo-chrétienne.
Elle a conquis de haute lutte en 2006 l’éligibilité des femmes dans les Consistoires concordataires et elle a été vice-présidente du Consistoire Israélite du Bas-Rhin.
Elle lutte notamment en faveur des femmes divorcées privées, par leur ex-mari ou par un rabbin, de leur guet, le document de divorce religieux sans lequel elles ne peuvent plus disposer librement de leur vie.
Présidente de l’association « Communauté plurielle », elle a fondé récemment l’association « Nous pour Elles » qui veut lutter contre les abus sexuels dans la communauté juive.
Le 30 octobre 2022, le grand rabbin de France Haïm Korsia lui a remis la distinction de Yaqirat Haqehila ("chère à la communauté") « pour l’action qu’elle mène depuis de nombreuses années en faveur de l’étude des femmes ».
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Pierre Fluck
Pierre Fluck, né le 29 octobre 1947, est un universitaire français, spécialiste de géologie de la profondeur, de métallogénie, d’histoire des techniques et d’archéologie industrielle (Moyen-âge - xxe siècle).
Membre de l’Institut universitaire de France, il est professeur à l’université de Haute-Alsace, où il fonde en 1993 le Centre de recherche sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques (CRESAT).
Il est l’auteur de plus de 400 publications scientifiques, dont une vingtaine d’ouvrages sur la géologie, la minéralogie, la gîtologie, l’archéologie et le patrimoine industriel. En 1975, il crée avec G. Lagarde une revue sous l’égide du CAES du CNRS qui deviendra plus tard les Éditions du Patrimoine minier.
Il est à l’origine de la bibliothèque de la Fédération Patrimoine minier, qui regroupe plus de 8 000 ouvrages spécialisés. Il est membre de l’Académie des sciences, lettres et arts d’Alsace et a été lauréat de Fond’Action Alsace.
Baryton à ses heures, il aime interpréter des Lieder, des airs d’opéra ou d’oratorios.
La Commission internationale des noms et nouveaux noms de minéraux nomme en son honneur, en 1978, un arséniate de calcium et de manganèse découvert pour la première fois à Sainte-Marie-aux-Mines : la fluckite.
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Max Genève
Max Genève est né à Mulhouse en 1945 sous le nom de Jean-Marie Geng. Son père était journaliste et critique musical. Il écrit son premier roman à vingt ans (Jeune homme assis dans la neige), que Bernard Barrault éditera vingt ans plus tard.
Licence et maîtrise de philosophie à Strasbourg. Il est docteur en sociologie en 1972. Il publie quatre essais, tous polémiques, salués par Roland Barthes, Pierre Bourdieu et Jacques Derrida. De ce dernier, il devient un ami proche (cf. Qui a peur de Derrida ?, Anabet, 2008). Il enseigne la sociologie à Strasbourg de 1973 à 1982.
En 1982 il démissionne, choisit la littérature et le nom de Genève (cf. La Prise de Genève, Bueb et Reumaux, 1980, réédité chez Zulma, en 2000). Il s’installe à Paris, devient romancier à temps complet. Il est l’auteur de vingt romans, de plusieurs recueils de nouvelles, de préfaces, d’articles et d’écrits divers. Il a aussi travaillé pour la radio (France Culture et France Musique) et la télévision (il a écrit pour Antenne 2 deux épisodes de la série Le Lyonnais de René Belletto).
Voici ce qu’écrivait en 1993 Jérôme Garcin à son propos : « Max Genève persiste à culbuter les tabous. Rappelons qu’il est l’auteur d’une douzaine de livres iconoclastes, dont Le Salon, féroce portrait des gens de lettres, Cher Patrick, satire meurtrière de l’odieux-visuel, et Le Défunt libertin, ou peut-on prendre son pied dans la tombe ? On regretterait que Genève ne fût pas davantage connu si lui-même, qui signa jadis L’Illustre inconnu sous le pseudonyme de Jean-Marie Geng, ne s’appliquait à être aussi talentueux qu’invisible, aussi mordant qu’insaisissable » (L’Événement du jeudi).
En 1995, dans Autopsie d’un biographe, il crée le détective parisien Simon Rose qui réapparaît dans quelques titres, dont Le Tueur du cinq du mois (1997), paru dans la Série noire, où le héros traque un serial killer dont les victimes sont des SDF.
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Francis Guthleben
Francis Guthleben a le désir de communiquer chevillé au corps. A 14 ans il a été correspondant de presse pour ensuite être tour à tour journaliste d’investigation, rédacteur en chef, réalisateur, producteur, directeur de programmes, directeur artistique et directeur de la communication.
Il a exercé ses différentes fonctions pour l’ensemble des médias : presse écrite, radio, télévision, web.
Le tout se double d’une activité d’écrivain. En 25 ans il a publié 13 livres, essais ou fictions. Chaque ouvrage est l’expression de ses convictions sans compromis ni compromission et de ses engagements humanistes.
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Mélanie Hamm
Diplômée en psychologie, docteure en sciences de l’éducation, Mélanie Hamm est maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille.
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Gérard Janus
Gérard Janus, originaire d’un village d’Alsace Bossue, est pasteur et inspecteur ecclésiastique dans l’UEPAL.
« Gérard Janus a appelé son livre La demeure du silence. Il aurait tout aussi bien pu l’intituler Le silence qui demeure. C’est ce silence qu’il entend briser grâce à son récit. Son livre courageux est un acte libératoire et inaugural. » Frédérique Neau-Dufour
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Pierre Kretz
Ancien avocat, Pierre Kretz est venu d’abord à l’écriture par le dialecte alsacien.
Il est l’auteur de romans qui ont été traduits en Allemagne et adaptés pour la radio et le théâtre, et présentés au Festival d’Avignon.
Grand connaisseur de sa région, il a écrit, avec son épouse Astrid Ruff, L’Alsace pour les Nuls aux éditions First. Il mène sa carrière d’écrivain des deux côtés du Rhin.
La version radio de son roman Vies dérobées a été primée au festival de Zons.
Le festival Sommerlied lui a décerné le prix de poésie Conrad-Winter 2022.
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