Le chagrin et l’oubli

Automne 1945. Sur le quai de la gare, les femmes se pressent : les mères, tout en noir. Les épouses, avec à la main des tout jeunes enfants venus, peut-être, accueillir ce “papa” qu’ils ont si peu connu. Les jeunes filles,aussi, petites fiancées dans l’expectative… Toutes attendent un train qui ramène des libérés du camp de Tambov. De Russie. Peut-être leur fils. Leur époux. Leur fiancé. Parti, depuis trop longtemps. Malgré lui.