Attention : cet ouvrage nuit gravement au conformisme et à la langue de bois. Il s’agit donc de le déguster en connaissance de cause. Amateurs d’humour féroce, de jeux de mots et d’allusions subtiles à la médiocratie, régalez-vous !
Florence Hugodot est une dame absolument charmante, on lui donnerait le bon Dieu sans confession mais à la lecture de ce Vosgial Killer, les certitudes sur l’auteur vacillent.
Délibérément décalée (aussi dans le temps), l’intrigue nous présente une galerie de personnages truculents. Le narrateur de l’excursion n’a pas de nom mais ne se gêne pas pour affubler ses compagnons de route de sobriquets savoureux : Baroud, l’Efflanqué, la douce Souris, Vuitton et Wuittone, Nikon ou l’inénarrable Méménours.
Ajoutons-y la "décentralisation culturelle" de 2035, une overdose de ronds-points un peu partout dans le paysage alsacien et, pour brocher le tout, une domination planétaire de la Chine, laquelle a mis fin aux conflits mondiaux divers. Le Mont Sainte-Odile se doit d’être multiculturel, on a traduit des noms de villes et villages alsaciens pour zapper la couleur locale vue comme un ferment d’intolérance et de repli sur soi.
Quand les randonneurs disparaissent mystérieusement l’un après l’autre, on est suspendu aux propos délicieusement cyniques de l’auteure. On finit par regretter la fin assez abrupte, on aurait voulu que ce soit plus long.
Attention : cet ouvrage nuit gravement au conformisme et à la langue de bois. Il s’agit donc de le déguster en connaissance de cause. Amateurs d’humour féroce, de jeux de mots et d’allusions subtiles à la médiocratie, régalez-vous !
Florence Hugodot est une dame absolument charmante, on lui donnerait le bon Dieu sans confession mais à la lecture de ce Vosgial Killer, les certitudes sur l’auteur vacillent.
Délibérément décalée (aussi dans le temps), l’intrigue nous présente une galerie de personnages truculents. Le narrateur de l’excursion n’a pas de nom mais ne se gêne pas pour affubler ses compagnons de route de sobriquets savoureux : Baroud, l’Efflanqué, la douce Souris, Vuitton et Wuittone, Nikon ou l’inénarrable Méménours.
Ajoutons-y la "décentralisation culturelle" de 2035, une overdose de ronds-points un peu partout dans le paysage alsacien et, pour brocher le tout, une domination planétaire de la Chine, laquelle a mis fin aux conflits mondiaux divers. Le Mont Sainte-Odile se doit d’être multiculturel, on a traduit des noms de villes et villages alsaciens pour zapper la couleur locale vue comme un ferment d’intolérance et de repli sur soi.
Quand les randonneurs disparaissent mystérieusement l’un après l’autre, on est suspendu aux propos délicieusement cyniques de l’auteure. On finit par regretter la fin assez abrupte, on aurait voulu que ce soit plus long.