Le commissaire Yacine Belkala, alias Pénélope (il brode pour occuper ses mains depuis qu’il a arrêté de fumer...)n’est pas au bout de ses peines quand on repêche le cadavre d’une "huile" de la mairie de Strasbourg dans l’Ill. Armand Schneider-Schmidt n’avait pourtant aucune raison de se suicider, mais quand Pénélope et ses savoureux coéquipiers, les "Berbères" - entendez par la Bérengère et Bernard - sont mis sur l’affaire, les choses deviennent de plus en plus compliquées ...
J’ai adoré l’humour ravageur de l’auteur, sa façon très imagée de représenter le quotidien de la police strasbourgeoise confrontée à une histoire de rachat de boîte pour le moins glauque. Un extrait savoureux pour la route : " La cassette de la conférence filmée à Alsafood était beaucoup moins pro. L’opérateur avait abusé du zoom et du panoramique et souvent même des deux à la fois. Il fallait avoir le coeur bien accroché. Gérard Nochet, un bellâtre encravaté, y vantait sans notes et avec une aisance de premier ministre les mirifiques propriétés de l’ours en gélatine, le produit vedette d’IGB, devant une trentaine de personnes parmi lesquelles quelques têtes connues : ASS, Nadine, Gerber... A entendre ses considérations sur la suavité de l’ours qui incarne les valeurs de tendresse et de fidélité, sa charge émotionnelle, sa puissante image latente ou son haut potentiel d’évasion, on aurait pu croire qu’il faisait une conférence sur l’ecstasy."
On ne vous révèlera évidemment pas le fin mot de l’histoire, mais l’enquête se lit sans mal et ses personnages sont extrêmement attachants.
Le commissaire Yacine Belkala, alias Pénélope (il brode pour occuper ses mains depuis qu’il a arrêté de fumer...)n’est pas au bout de ses peines quand on repêche le cadavre d’une "huile" de la mairie de Strasbourg dans l’Ill. Armand Schneider-Schmidt n’avait pourtant aucune raison de se suicider, mais quand Pénélope et ses savoureux coéquipiers, les "Berbères" - entendez par la Bérengère et Bernard - sont mis sur l’affaire, les choses deviennent de plus en plus compliquées ...
J’ai adoré l’humour ravageur de l’auteur, sa façon très imagée de représenter le quotidien de la police strasbourgeoise confrontée à une histoire de rachat de boîte pour le moins glauque. Un extrait savoureux pour la route : " La cassette de la conférence filmée à Alsafood était beaucoup moins pro. L’opérateur avait abusé du zoom et du panoramique et souvent même des deux à la fois. Il fallait avoir le coeur bien accroché. Gérard Nochet, un bellâtre encravaté, y vantait sans notes et avec une aisance de premier ministre les mirifiques propriétés de l’ours en gélatine, le produit vedette d’IGB, devant une trentaine de personnes parmi lesquelles quelques têtes connues : ASS, Nadine, Gerber... A entendre ses considérations sur la suavité de l’ours qui incarne les valeurs de tendresse et de fidélité, sa charge émotionnelle, sa puissante image latente ou son haut potentiel d’évasion, on aurait pu croire qu’il faisait une conférence sur l’ecstasy."
On ne vous révèlera évidemment pas le fin mot de l’histoire, mais l’enquête se lit sans mal et ses personnages sont extrêmement attachants.