Historien
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Jean-Louis Marteil
Jean-Louis Marteil est immédiatement attachant. L’homme, d’abord, paré de son bel accent du Sud-Ouest et de sa gouaille joyeuse, pose sur vous un œil vif et prévenant, de bon augure. L’écrivain, lui, confirme très vite ce qu’on avait perçu dans son regard : c’est un humaniste, sensible à toutes les conditions de l’homme (et de la femme), que sa pudeur enveloppe d’un humour féroce.
Sa première carrière était déjà placée sous le signe du regard. Photographe, il plaque tout à l’approche des années 2000 et fait le pari risqué de l’écriture et de l’édition. En 1999 paraît La Relique, un roman médiéval « au carrefour des Monty Python et de don Camillo », comme le dira un journaliste. L’aventure extraordinaire de ces trois moines stupidement ordinaires fera mouche, puisqu’à ce jour plus de 15000 exemplaires ont été écoulés.
Sa rencontre avec Noël Balen l’amène à entrer dans le monde de l’édition, jusqu’à devenir directeur littéraire des éditions de l’Hydre. Il fondera ensuite sa propre maison, La Louve éditions. Il continue à publier : La Relique aura deux suites, puis viennent le cycle Et Dieu reconnaîtra les siens, puis la chair de la Salamandre… tous des romans médiévaux solidement documentés et bâtis sur une matière humaine frémissante, couronnés entre autres par le prix Mémoires d’Oc.
Il écrit également pour le théâtre. Sa pièce Et Dieu reconnaîtra les siens est jouée 35 fois en extérieur, dans les sites les plus prestigieux du « pays cathare », après avoir été créée sur France Culture. Des scénarios pour le cinéma ont également été tirés de son travail.
Ses valeurs humaines et son goût de l’histoire se traduisent aussi par des textes plus sombres. Le petit livre Oradour sur Glane aux larmes de pierre, condensé d’émotions, est aussi un hommage à son père, adolescent pendant la guerre, et décédé avant la parution de l’ouvrage. Amené de nombreuses fois à intervenir dans des classes au sujet de ce texte, Jean-Louis Marteil rappelle : « Ce livre est la seule façon que j’ai trouvée de dire à mon père que je l’aimais. Dites aux gens que vous les aimez, un jour il sera trop tard ».
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Laurent Naas
Laurent Naas est Bibliothécaire territorial, Responsable scientifique de la Bibliothèque Humaniste de Sélestat.
Outre son rôle à la Bibliothèque humaniste de Sélestat, qui abrite le fonds Beatus Rhenanus inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, Laurent Naas a enseigné l’histoire du livre et des bibliothèques, l’essor de l’Humanisme (XIVe-fin XVIe siècle)
et la mise en valeur du patrimoine écrit.Il est membre du conseil d’administration de la Société savante d’Alsace et des Régions de l’Est, membre du comité des Amis de la Bibliothèque Humaniste, membre du conseil scientifique du château du Haut-Koenigsbourg ; membre du conseil d’administration de l’association Espace européen Gutenberg.
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Jean-Marie Schelcher
Jean-Marie Schelcher a effectué toute sa carrière dans l’éducation nationale.
D’abord enseignant à Geiswasser, jusqu’en 1983, il est ensuite devenu conseiller pédagogique. Il s’est spécialisé pendant 18 ans dans l’enseignement du dialecte alsacien et de l’allemand, participant ainsi aux débuts du bilinguisme. De 2000 à 2004 il était en poste à Wittelsheim, avant de rejoindre Guebwiller.
A ses fonctions professionnelles il ajoute une passion pour l’écriture, l’histoire, le dialecte, bien sûr, et compte déjà plusieurs livres à son actif. Une parution récente sur la correspondance entre Bartholdi et sa mère, une autre dédiée à son grand-oncle Théodore Bixel pendant la Première guerre mondiale, ainsi que plusieurs monographies et ouvrages de pédagogie.
Il a également écrit pour le théâtre, et a reçu en 1990 le prix du Conseil général pour sa biographie de François-Joseph Ritter, un révolutionnaire originaire de Huningue. Il est également le secrétaire de l’association Théodore-Deck.
Curieux de tout, Jean-Marie Schelcher se dit inspiré par l’observation du quotidien, peut-être pour de futurs romans…
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Jean-Claude Streicher
Ancien journaliste dans la presse industrielle et technologique, Jean Claude Streicher est l’auteur d’une histoire de la saline de Soultz en 3 volumes et d’une suite en 5 volumes sur les pionniers de l’or noir du Pechelbronn.
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Jean-Claude Wey
Bibliophile et historien autodidacte, Jean-Claude Wey est spécialiste du moyen-âge rhénan. Il vit à Strasbourg.
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Michel Winter
Michel Winter est agrégé d’histoire.
Pour Michel Winter, la fiction ne doit s’inscrire que dans les zones d’ombre de l’histoire, particulièrement nombreuses dans Le retable des Ardents puisque la biographie de Matthias Grünewald est quasi inexistante.
Sa volonté est de transmettre l’histoire mais aussi sa dimension critique, de mettre en œuvre une fiction totalement ancrée dans l’Histoire, une fiction raisonnée, raisonnable, crédible, qui sonne juste, juste à défaut d’être vraie.
Originaire d’Alsace, il vit aujourd’hui à Nice.