Historien
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Florent Grange
Né en 1962 à Strasbourg, médecin dermatologue et épidémiologiste, Florent Grange a étudié la médecine à Paris, puis l’épidémiologie à Strasbourg et Nancy.
Il a exercé successivement en région parisienne, en Martinique, puis pendant onze ans en Alsace, au centre hospitalier de Colmar.
Il est actuellement professeur des universités, praticien hospitalier au centre hospitalier universitaire de Reims.
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Bertrand Jost
Bertrand Jost est historien et généalogiste. Originaire d’Alsace, il vit et travaille aux États-Unis.
Présentation de l’auteur par lui-même :
« J’ai grandi dans la région de Strasbourg entre l’école en ville et les vacances passées à la campagne dans le petit village de 200 habitants des grand-parents. Après des études d’ingénieur effectuées à Paris, je quitte la France en 1991 pour les États-Unis. Je passe deux années dans une université du Texas près de Dallas où j’obtiens un « Master of Science » en Astronautique dont la thèse de recherche est financée par la NASA. En 1993, je déménage à New York où je me reconvertis dans la finance. A partir de 2002, je me spécialise dans l’analyse financière des « Hedge Funds » ou fonds spéculatifs, domaine en pleine croissance dans la finance américaine.
Ces trois décennies passées à l’étranger ont changé fondamentalement la relation que j’avais avec mes racines, mon pays et ma région d’origine. À partir de 1998, une nostalgie d’abord inconsciente puis assumée envers l’Alsace rêvée et non pas réelle ont nourri sans relâche un besoin d’écriture, un désir de raconter qui l’on est à partir de ceux d’où l’on vient, car en Amérique, celui qui ne protège pas son passé devient vite un amnésique, englouti vers un futur toujours plus envahissant. Dominique de Villepin, fils d’expatrié, a dit un jour : « La France, je l’ai aimée avant de la connaître. » Bertrand Jost pourrait dire : « L’Alsace heureuse, j’ai du la quitter pour pouvoir l’aimer. »
Je suis marié à une new-yorkaise, Elizabeth, qui m’a donné trois enfants, Guillaume, Sophie et Marius. La famille habite dans la banlieue de New-York. »
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René Kappler
Philologue et historien. - Ancien élève de l’École normale supérieure. - Maître de conférences de littérature française à l’Université Marc-Bloch de Strasbourg
René Kappler s’est éteint en 2008.
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Yann Kervran
Ancien rédacteur en chef de magazines historiques (Histoire Médiévale, Histoire Antique, L’Art de la Guerre...), Yann Kervran se consacre désormais à la direction de collections d’ouvrages et à l’écriture.
Photographe et reconstitueur acharné depuis la fin de ses études universitaires, il trouve dans ces passions l’occasion de concilier son goût pour la recherche et son intérêt pour la mise en pratique et en scène de savoirs théoriques.
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Jean-Louis Marteil
Jean-Louis Marteil est immédiatement attachant. L’homme, d’abord, paré de son bel accent du Sud-Ouest et de sa gouaille joyeuse, pose sur vous un œil vif et prévenant, de bon augure. L’écrivain, lui, confirme très vite ce qu’on avait perçu dans son regard : c’est un humaniste, sensible à toutes les conditions de l’homme (et de la femme), que sa pudeur enveloppe d’un humour féroce.
Sa première carrière était déjà placée sous le signe du regard. Photographe, il plaque tout à l’approche des années 2000 et fait le pari risqué de l’écriture et de l’édition. En 1999 paraît La Relique, un roman médiéval « au carrefour des Monty Python et de don Camillo », comme le dira un journaliste. L’aventure extraordinaire de ces trois moines stupidement ordinaires fera mouche, puisqu’à ce jour plus de 15000 exemplaires ont été écoulés.
Sa rencontre avec Noël Balen l’amène à entrer dans le monde de l’édition, jusqu’à devenir directeur littéraire des éditions de l’Hydre. Il fondera ensuite sa propre maison, La Louve éditions. Il continue à publier : La Relique aura deux suites, puis viennent le cycle Et Dieu reconnaîtra les siens, puis la chair de la Salamandre… tous des romans médiévaux solidement documentés et bâtis sur une matière humaine frémissante, couronnés entre autres par le prix Mémoires d’Oc.
Il écrit également pour le théâtre. Sa pièce Et Dieu reconnaîtra les siens est jouée 35 fois en extérieur, dans les sites les plus prestigieux du « pays cathare », après avoir été créée sur France Culture. Des scénarios pour le cinéma ont également été tirés de son travail.
Ses valeurs humaines et son goût de l’histoire se traduisent aussi par des textes plus sombres. Le petit livre Oradour sur Glane aux larmes de pierre, condensé d’émotions, est aussi un hommage à son père, adolescent pendant la guerre, et décédé avant la parution de l’ouvrage. Amené de nombreuses fois à intervenir dans des classes au sujet de ce texte, Jean-Louis Marteil rappelle : « Ce livre est la seule façon que j’ai trouvée de dire à mon père que je l’aimais. Dites aux gens que vous les aimez, un jour il sera trop tard ».
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Jean-Claude Ménégoz
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Ludovic Moignet
Fondateur de l’association Les Ambiani en 1997, créateur d’un concept original d’archéologie vivante, Ludovic Moignet s’emploie à démocratiser les connaissances archéologiques récentes.
En les rendant accessibles à un large public, il a développé un mode de médiation culturelle dynamique mêlant spectacle et rigueur scientifique, dans un but pédagogique. Il est intervenu en tant que directeur artistique de la troupe dans les musées, écoles et sites historiques, dans toute l’Europe. Il dirige aujourd’hui le site archéologique de Samara, près d’Amiens.
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Laurent Naas
Laurent Naas est Bibliothécaire territorial, Responsable scientifique de la Bibliothèque Humaniste de Sélestat.
Outre son rôle à la Bibliothèque humaniste de Sélestat, qui abrite le fonds Beatus Rhenanus inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, Laurent Naas a enseigné l’histoire du livre et des bibliothèques, l’essor de l’Humanisme (XIVe-fin XVIe siècle)
et la mise en valeur du patrimoine écrit.Il est membre du conseil d’administration de la Société savante d’Alsace et des Régions de l’Est, membre du comité des Amis de la Bibliothèque Humaniste, membre du conseil scientifique du château du Haut-Koenigsbourg ; membre du conseil d’administration de l’association Espace européen Gutenberg.
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Jean-Marie Schelcher
Jean-Marie Schelcher a effectué toute sa carrière dans l’éducation nationale.
D’abord enseignant à Geiswasser, jusqu’en 1983, il est ensuite devenu conseiller pédagogique. Il s’est spécialisé pendant 18 ans dans l’enseignement du dialecte alsacien et de l’allemand, participant ainsi aux débuts du bilinguisme. De 2000 à 2004 il était en poste à Wittelsheim, avant de rejoindre Guebwiller.
A ses fonctions professionnelles il ajoute une passion pour l’écriture, l’histoire, le dialecte, bien sûr, et compte déjà plusieurs livres à son actif. Une parution récente sur la correspondance entre Bartholdi et sa mère, une autre dédiée à son grand-oncle Théodore Bixel pendant la Première guerre mondiale, ainsi que plusieurs monographies et ouvrages de pédagogie.
Il a également écrit pour le théâtre, et a reçu en 1990 le prix du Conseil général pour sa biographie de François-Joseph Ritter, un révolutionnaire originaire de Huningue. Il est également le secrétaire de l’association Théodore-Deck.
Curieux de tout, Jean-Marie Schelcher se dit inspiré par l’observation du quotidien, peut-être pour de futurs romans…
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Jean-Claude Streicher
Ancien journaliste dans la presse industrielle et technologique, Jean Claude Streicher est l’auteur d’une histoire de la saline de Soultz en 3 volumes et d’une suite en 5 volumes sur les pionniers de l’or noir du Pechelbronn.